« Si l’ultime paradis aux mille délices est un jardin, pourquoi ne pas en profiter dès à présent sur Terre? »
« Un beau matin, Christian Gruszka s’est branché jardin.
Des pépinières ont vu le jour, les projets suivis de chantiers se sont multipliés dans le massif alpin.
Etagés jusqu’aux altitudes limites notamment en stations, les jardins se fondent dans l’environnement et la flore naturelle.
Echappé des Savoies Christian a participé au 1er Festival de Jardinage de la Villette, aux Journées de Courson, à celles du Potager du Roi à Versailles.
Sur l’invitation de Jean-Paul Pigeat, il a imaginé un des 9 jardins envisagés sur le site de Beaubourg pour l’expo « Parcs et Jardins » (1991).
La sensibilité de ses jardins se tient en retrait du discours « espaces verts ».
Le cadre naturel prime. S’y rallier, quelque soit l’ambition d’un projet, ouvre les perspectives les plus riches.
En milieu urbain et/ou touristique, le fonctionnement des services ( circulations, cheminements, stationnements, commerces, loisirs,…)
est prépondérant. La recherche opérationnelle sur les espaces permet d’évacuer nombre de crispations au profit d’une trame fluide.
Le maillage des emprises établi, l’exubérance végétale s’en donne à coeur joie sans empiéter.
L’essence du jardin repose sur l’expression vitale … des sens !
Il se prête mal aux compulsions consuméristes. C’est un lieu de ressenti, de paix, de ressourcement, de temporalité assagie.
Il se livre petit à petit, chaque année plus prometteur, offrant des sensations qui, au rythme des saisons, gagnent à se faire désirer. »
« Si l’ultime paradis aux mille délices est un jardin, pourquoi ne pas en profiter dès à présent sur Terre? »
« Un beau matin, Christian Gruszka s’est branché jardin.
Des pépinières ont vu le jour, les projets suivis de chantiers se sont multipliés dans le massif alpin.
Etagés jusqu’aux altitudes limites notamment en stations, les jardins se fondent dans l’environnement et la flore naturelle.
Echappé des Savoies Christian a participé au 1er Festival de Jardinage de la Villette, aux Journées de Courson, à celles du Potager du Roi à Versailles.
Sur l’invitation de Jean-Paul Pigeat, il a imaginé un des 9 jardins envisagés sur le site de Beaubourg pour l’expo « Parcs et Jardins » (1991).
La sensibilité de ses jardins se tient en retrait du discours « espaces verts ».
Le cadre naturel prime. S’y rallier, quelque soit l’ambition d’un projet, ouvre les perspectives les plus riches.
En milieu urbain et/ou touristique, le fonctionnement des services ( circulations, cheminements, stationnements, commerces, loisirs,…)
est prépondérant. La recherche opérationnelle sur les espaces permet d’évacuer nombre de crispations au profit d’une trame fluide.
Le maillage des emprises établi, l’exubérance végétale s’en donne à coeur joie sans empiéter.
L’essence du jardin repose sur l’expression vitale … des sens !
Il se prête mal aux compulsions consuméristes. C’est un lieu de ressenti, de paix, de ressourcement, de temporalité assagie.
Il se livre petit à petit, chaque année plus prometteur, offrant des sensations qui, au rythme des saisons, gagnent à se faire désirer. »
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- 1191
- Explicatif de la composition des plans.
- 1500
- Etat des lieux: accès inconfortable, peu avenant, en déclivité; habitation accessible uniquement par la montée gauche, pas d'escalier intérieur depuis le garage; blocage à droite, talus abandonné en friche, impraticable; mur de soutènement rébarbatif type "forteresse", manque plus que le pont levis...!
- 1500
- Trame : les murets aux deux bras ouverts, " venez, vous êtes les bienvenus", dégagent un sas de sécurité abrité de la route. Le challenge : de "A" rejoindre "E" sans stress ni fléchage. L'impulsion est donnée à gauche grâce à une convexité plus appuyée qu'à droite. Reprise par une concavité de "B" à "C", la courette devant le garage s'agrandit et les trois contremarches retravaillées en lignes pures, sont avalées en douceur. En "C" pas question de se fourvoyer vers le cellier. Une nouvelle courbe est infléchie vers "D", mais la ficelle reprise pour une troisième fois perd de son efficacité. On sort alors du chapeau le " Venturi ", effet constrictor qui par rétrécissement du passage, comme dans les conduites d'eau, accélère le mouvement. Dans les allées étroites les promeneurs marchent plus vite. La partie est gagnée, pas d'autre recours que d'aller dire bonjour à "E". Bien entendu "ABCD" est rectiligne, aucun pas inutile, la fonction directive prime. A droite, le talus réhabilité sur l'axe d'un escalier méticuleux en deux volées, désenclave la façade Est et repousse l'emprise du voisinage. Par son amorce discrète, il n'est pas destiné aux visiteurs.
- 1500
- Flore : la végétation forme un écrin, embellit la trame sans empiéter, offre les ombrages, joue le jeu des saisons: couleurs, parfums, saveurs... Christian Gruszka utilise rarement les plantes à d'autres fins. Ici cependant deux exceptions : ➊ le prunier à fleurs est réimplanté de sorte que, intercalé dans l'axe visuel, il crée l'illusion d'une percée d'espace en profondeur ; cet effet " accordéon " en plans successifs, renforcé par les structures des grillage et du portail, affaiblit la prégnance anti-accueil du mur de soutènement et agrandit artificiellement l'entrée ; ➋ un calocèdre en colonne est préconisé pour masquer le tuyau d'évacuation des eaux usées. A droite, en réponse à la passion des propriétaires pour les fleurs, l'habillage de l'escalier abonde en espèces et variétés vivaces et annuelles.
- 974
- Inventaire de la flore ( voir" petit lexique de botanique)
Lecture des plans
- 1500
- En accueil et cheminement la courbe joue un rôle locomoteur
- 1500
- Trame : les murets aux deux bras ouverts, " venez, vous êtes les bienvenus", dégagent un sas de sécurité abrité de la route. Le challenge : de "A" rejoindre "E" sans stress ni fléchage. L'impulsion est donnée à gauche grâce à une convexité plus appuyée qu'à droite. Reprise par une concavité de "B" à "C", la courette devant le garage s'agrandit et les trois contremarches retravaillées en lignes pures, sont avalées en douceur. En "C" pas question de se fourvoyer vers le cellier. Une nouvelle courbe est infléchie vers "D", mais la ficelle reprise pour une troisième fois perd de son efficacité. On sort alors du chapeau le " Venturi ", effet constrictor qui par rétrécissement du passage, comme dans les conduites d'eau, accélère le mouvement. Dans les allées étroites les promeneurs marchent plus vite. La partie est gagnée, pas d'autre recours que d'aller dire bonjour à "E". Bien entendu "ABCD" est rectiligne, aucun pas inutile, la fonction directive prime. A droite, le talus réhabilité sur l'axe d'un escalier méticuleux en deux volées, désenclave la façade Est et repousse l'emprise du voisinage. Par son amorce discrète, il n'est pas destiné aux visiteurs.
- 1500
- Flore : la végétation forme un écrin, embellit la trame sans empiéter, offre les ombrages, joue le jeu des saisons: couleurs, parfums, saveurs... Christian Gruszka utilise rarement les plantes à d'autres fins. Ici cependant deux exceptions : ➊ le prunier à fleurs est réimplanté de sorte que, intercalé dans l'axe visuel, il crée l'illusion d'une percée d'espace en profondeur ; cet effet " accordéon " en plans successifs, renforcé par les structures des grillage et du portail, affaiblit la prégnance anti-accueil du mur de soutènement et agrandit artificiellement l'entrée ; ➋ un calocèdre en colonne est préconisé pour masquer le tuyau d'évacuation des eaux usées. A droite, en réponse à la passion des propriétaires pour les fleurs, l'habillage de l'escalier abonde en espèces et variétés vivaces et annuelles.
- 974
- Inventaire de la flore ( voir" petit lexique de botanique)
- 1400
- Etat des lieux : parcelle de 1200 m2 très pentue sur un coteau ensoleillé. Architecture moderne : de grandes baies vitrées offrent une vue splendide sur la combe de Chambéry et le massif des Belledonnes à l'horizon. Un souci majeur : la route de desserte, trop élevée par rapport aux cotes théoriques, crée un tape-cul sévère à l'entrée de la cour d'accueil. Tout en bas, le fond est occupé par un taillis ( robinier faux-acacia, frênes, érables champêtres, if, buis, lierres, ronces ), et squatté par un chemin piétonnier qui mord sur la limite cadastrale. Deux murs en enrochement d'un bel effet assument la différence de niveau entre le rez-de-chaussée et le 1er étage. L'architecte a sous-estimé la prégnance de 2 futurs constructions sur les parcelles S et E voisines, une orientation plus S-W aurait apporter davantage d'intimité, d'autant qu'aucun obstacle visuel n'intervient dans cette direction.
- 1400
- Trame : déplacer le seuil de la cour en vis-à-vis du garage le baisse de 50cm, ce qui permet de résoudre au millimètre le problème de l'accès-voitures. Sur un profil où tout est montée et descente, 4 escaliers stratégiques ouvrent l'intégralité du périmètre architectural : des espaces étroits qui auraient tendance à se tétaniser sont ainsi libérés. En limite nord, où la pression du voisinage est la plus forte, une longue pergola associée à 2 terrasses successives accentue l'effet. La terrasse spacieuse de 60m2 prolongeant le living s'émancipe elle en un vaste escalier-sitting panoramique jusqu'à la cour-pataugeoire au rez-de-terre. Selon la météo, les humeurs, les différents circuits ainsi établis oxygènent l'atmosphère, étoffent l'espace, repoussent les limites cadastrales.
- 1400
- Flore : sertie de massifs limitrophes surélevés derrière un muret de hauteur évolutive, la cour se pare de myosotis du Caucase ( Brunnera macrophylla ), chèvrefeuilles arbustifs ( Lonicera fragrantissima ), et rosiers des Alpes ( Rosa pendulina ). Plus loin, les promesses d'une vigne ' Isabelle ' ( jamais malade ) + l'élégant feuillage d'un Berchemia racemosa prennent le relais à l'assaut de la pergola. Implanté dans l'angle aigu des enrochements, un " arbre des 7 fils " ( Heptacodium jasminoides ) coupe le vent sur la terrasse principale et l'embaume en fin d'été de ses fleurs blanches. En préambule de l'escalier, une ouverture ( 5m2 ) dans le plancher réservée aux papilles… thym, ciboulette, persil, cerfeuil, estragon,... associe les floraisons printanières,estivales et automnales de bulbes, d'Erigeron karvinskianus et de cosmos chocolat ( C. atrosanguineus ). Les talus raides sont nombreux : le 1er en-dessous de la route est enfoui sous les ramures de charme,virgilier, merisier, cerisier,amélanchier,cornouiller à fleurs - le 2ième au sud est fermement agrippé par le système racinaire de ronces odorantes ( Rubus odoratus, fleurs vieux-rose à craquer, feuillage de velours ), 2 merisiers, un charme et un abricotier ' Pêche de Nancy ', le meilleur!, créent la profondeur vis-à-vis de la villa voisine - le dernier au N-W sous les 2 terrasses est planté de fruitiers et d'espèces champêtres en liaison avec le taillis existant.
- 1061
- Légendes trame et flore (voir " Petit lexique de botanique ").
- 1400
- Etat des lieux : petit jardin en pleine ville entre 2 rues. Celle en courbe monte jusqu'au carrefour où l'entrée principale encadrée d'arbres adultes, tilleul à gauche, érable plane à droite, débouche sur une cour menant au vestibule. En contrebas le terrain est en pente vers l'ouest. La rue supérieure conduit à un autre portail qui n'ouvre que sur quelques m2 de plat. Un cèdre d'emprise importante masque la clarté et représente, en cas de chute inopinée, un danger pour l'habitation. Au rez-de-chaussée un balcon en angle accompagne les façades N et W. Le 1er étage bénéficie d'une grande terrasse.
- 1401
- Trame : l'espace restreint appelle air et lumière. Le grand cèdre est éliminé. Des modifications conséquentes touchent l'architecture. Au meilleur ensoleillement S-W le balcon est élargi en terrasse. Prolongé sur la façade S jusqu'au seuil de la cuisine, il ouvre la voie sur 4 faces. En regard du portail amont de plein-pied, une 2ième cour-parking est bloquée sur remblais. Le bel escalier qui en descend rejoint au niveau inférieur une 3ième cour d'où, soit on remonte sur la terrasse accessible elle par 2 escaliers, soit on passe dessous, soit on emprunte l'escalier qui mène au sous-sol. Que d'escaliers! Eh oui, quand la 2D est limitée, on passe en 3D. La multiplication des circuits bas-haut / haut-bas booste l'espace-temps, apporte un côté ludique et désenclave le moindre recoin. Au bas du talus remblayé, une très belle pergola en volutes repousse la pression du voisinage au S. Une autre plus classique ombre une partie de la nouvelle terrasse. La cour N, rafraîchie d'un bain d'oiseaux avec jet, s'ouvre sur la pente aval. Plus particulièrement destinée aux enfants, cette zone peut accueillir des jeux, mais surtout une cabane tout au fond, lieu secret et magique.
- 1400
- Flore : la lisière soulignant la rue d'accès est entièrement confiée aux entrelacs exubérants de variétés de chèvrefeuilles : 'Halliana' fleurs jaunes et blanches parfumées, caprifolium blanc-jaunâtre nuancées de pourpre libérant au soir un parfum suave et nocturne, x tellmanniana jaune orangé-vif inodores, 'Serotina' pourpre foncé et jaunes odorantes. De même tous les supports, rambardes, pergolas, grillages sont confiés à la gent volubile : glycine sur le balcon, jasmin pour ombrer et parfumer la terrasse, kiwis gourmands dans les arabesques de la pergola en fer forgé, vigne-vierge sur la façade N, aristoloche au travers des mailles de la clôture amont et clématite vanillée au coin de la cuisine. Un févier d'Amérique inerme remplace le cèdre, ses petites folioles légères tamisent le soleil sans l'obscurcir. Pour le reste aux 4 coins du jardin, buissons et massifs fleuris habillent, surprennent, invitent au ballet des saisons.
- 1191
- Légende flore : voir " Petit lexique de botanique "
- 1400
- Etat des lieux : petite enclave à mi-niveau entre la minuscule cour du rez-de-chaussée et le 1er étage. Accessible depuis le bas par 2 escaliers empierrés, la strate permet de rejoindre par l'extérieur via 5 marches une plate-forme au 1er surplombant le passage voitures. Mise à part un étendage à linge, aucun aménagement spécifique existant.
- 1400
- Trame : la montée vers l'étendage débouche sur un joli trottoir de pavés granit, bordé d'une réserve pour plantations à l'arrière. Qu'il pleuve ou non, il conduit au mignon potager douillettement adossé en côtière au mur E qui, équipé de fils de fer, sera ravi d'être assailli d'haricots et petits pois grimpants. A l'autre extrémité, on retrouve une larme de pavés s'immisçant sous un banc. Imbriqué dans un jeu de courbes, soulignées par une bordure qui se verdira en petits buis, l'ensemble est accueillant, propice à la détente. Au regard des murs S et W, concavités et convexités promises à plantations se greffent en continuité. Le maximum de profondeur est maintenu en préservant la plus grande diagonale S-W / N-E de tout obstacle. 6 supports métalliques, à garnir de plantes volubiles, équipent pour ombrage une partie de la terrasse ainsi que son escalier. Côté rue, 3 bacs à planter encastrés dans un entourage bois forment garde-fou et antibruit.
- 1388
- Flore : au sommet de l'escalier vers l'étendage, le noisetier peu avenant est prié de quitter la place au profit de myosotis du Caucase aux inflorescences printanières bleu hypnotique. A l'arrière-garde, voluptueuse, la cascade violine de Lespedeza thunbergii éclabousse jusqu'au bas du mur. Dans l'enfilade se succèdent : hémérocalles naines jaune d'or, chèvrefeuille odorant 'Dart's Gold' mi-sarmenteux de petite envergure, les senteurs tapissantes d'un romarin rampant, la légèreté d'une lavande papillon toute ébouriffée, et dans le coin du potager des fleurs à couper. Le jeu circulaire de buis taillés enroule le tout, se love en final autour de hautes bocconies cordées, soyeux feuillage vert pâle surmonté de panicules blanc-crème. Aux frontières S et W, les contrastes des frondaisons, floraisons, arbustes, couvre-sol... donnent l'ampleur nécessaire à transformer ce petit espace en véritable jardin à surprises. Vers la terrasse, glycine, jasmin et vigne en méli-mélo partent à l'assaut des supports. Les bacs reçoivent des ifs à maintenir taillés au cordeau.
- 1500
- Légende flore: voir "Petit lexique de botanique"
- 1190
- Etat des lieux : la maison, édifiée au départ sur une parcelle de 810m2, bénéficie par la suite d'un ajout de 800m2 permettant un nouvel accès au N-W. Décryptage légende : 1/ couloir d'accès dégradé, 10/ thuyas réduits, 11/ thuyas éprouvés, 14/ caprifoliacée à feuilles brillantes, 15/ abricots copieux, 16/ laurier-sauce, 17/ kiwis à supprimer, 18/ abricotier à supprimer, 19/ cyprès de l'Arizona malade à supprimer, 20/ houx qui pique, 21/ lauriers-cerises en pleine forme.
- 1191
- Trame : sur une propriété relativement étroite chaque pouce de terrain compte, d'autant que la pression des voisinages tend au grignotage pernicieux des zones en limite. Trois façades rééquipées sont requises à vivifier les espaces en vis-à-vis jusqu'aux ultimes cm2 cadastraux. Deux escaliers menant au balcon permettent d'enrichir en 3D les circuits déambulatoires, d'où, selon les saisons, une ou plusieurs respirations supplémentaires. Afin d'en extirper le maximum les encoignures les plus ingrates ou pressurisées de l'extérieur sont explorées au peigne fin. Les poteaux en élévation verticale ou horizontale participent à l'approfondissement des perspectives, notamment depuis l'auvent au N-E ( effet accordéon ).
- 1191
- Flore : l'entrée bordée en courbure de rosiers des Alpes, souples, couverts de fruit après floraison, donne le tempo ( accueil, fraîcheur...) et délimite la partie arrière N- E dédiée aux plaisirs ( farniente, petit jardinage...). Fruits : kakis, figues, amélanches, raisin, amandes, cornouilles... pour les gourmands. Fleurs : anémone du Japon, Cornus florida, amélanchier, roses trémières, hortensia 'Annabelle', Heptacodium, gattilier... pour les mirettes et les narines. Un bataillon de volubiles montent à l'assaut des vieux thuyas avec mission secrète de les supplanter sur grillage en cas d'arrachage. Au N-W les arbres entrent dans le jeu de prolongation des perspectives, ce qui "éloigne" la construction voisine.
Jardins urbains
- 1500
- Trame : en incurvant la trajectoire, la déclivité >10% de l'accès principal est légèrement adoucie. Prolongée jusqu'au N-E, la cour offre un stationnement pratique pour courses, bagages..., une option utile en cas de handicap, et un départ promenade vers le lac. Le talus N-E est équipé en rochers ; à ses pieds la cour intime, bordée au sud d'une pergola, bénéficie des sonorités d'une résurgence précieusement récupérée en ruisselet et petit bassin. Un large escalier désenclave la façade sud proche de la limite cadastrale. D'un niveau à l'autre, le tour complet de l'habitation vitalise les zones ingrates, élargit l'espace, estompe la pression du voisinage.
- 1500
- Flore : les trois talus principaux sont stabilisés en bosquets et futaies. Floraisons échelonnées et feuillages majoritairement caducs magnifient les saisons notamment en période automnale. La proximité du lac autorise l'introduction d'espèces de climat plus doux : arbre à soie (Albizzia julibrissin), Convolvulus cneorum, arbre Pompadour (Calycanthus floridus), arbuste aux faisans (Leycesteria formosa ), santolines cotonneuse et verte. Une haie taillée d'ifs accompagne l'escalier et la limite sud.
- 1500
- Etat des lieux : construction neuve, terrain pentu longiligne bordé en totalité d'une route à l'amont. Une piscine est envisagée.
- 1500
- Trame : deux points d'orgue à pallier : forme oblongue de la parcelle, proximité de la route. Une vaste terrasse dallée prolonge le living jusqu'à la piscine lovée en contrebas. Protégée par 1m de surplomb, celle-ci, juxtaposée à un second dallage, gagne en intimité visuelle et sonore par rapport à la route. Au plus proche un petit escalier joint les deux niveaux, au plus loin un sentier en pente douce ouvre un circuit, notamment aux enfants qui, sautant dans l'eau, s'amusent à remonter pour recommencer. La partie en cul-de-sac du fond de la parcelle est désenclavée grâce à un jeu de boules garni de bancs. L'entrée est largement réglée en aires d'accueil et de manoeuvres nécessaires aux véhicules entrants et sortants. Les quatre façades de l'habitation sont accessibles par des cheminements, indispensables également à la jouissance, y compris dans les coins, de l'espace extérieur.
- 1500
- Flore : le talus N-E de forte pente est " inversé " visuellement : < 3 sujets hauts plantés en bas, alisier (Sorbus aria), arbre à perruques (Cotinus coggygria), bois de fer (Parrotia persica) > < rosiers couvrants et chèvrefeuilles volubiles (à même le sol) en haut. A ses pieds un mignon potager et des fleurs ; en bordure de terrasse, à portée de la cuisine, les condimentaires..... Le jeu de boules est garni de 3 fruitiers attractifs multi-saisons : cerisier, noyer, noisetier..., le fond d'espèces élevées : érable sycomore (Acer pseudoplatanus), saule laurier (Salix pentandra), arbre à miel ( Evodia hupehensis ou Tetradium daniellii )..... Soulignée d'ifs taillés, la courbe du sas d'entrée, hors son rôle d'invite, participe également à privatiser la grande terrasse.
- 1500
- Etat des lieux : ancienne habitation rurale réaménagée dans sa majeure partie en salle de travail (réunions, séminaires,...), ou festive (repas,...). Agrémentée d'une pergola, la façade sud souffre pourtant d'un terre-plein disgracieux qui désavantage l'architecture. En contrebas le parking peu commode ne permet pas d'approcher en voiture. Quelques plantations hétéroclites parsèment les parcelles alentour en propriété ( environ 2000m2 ).
- 1500
- Trame : l'accueil voitures est inversé, du S-W il passe au S-E. Au bon niveau la cour très vaste (440 m2) combine parking, cheminements, salon extérieur et accès direct à une terrasse-bois en façade. Devant la pergola, elle masque le terre-plein et se prolonge sur pilotis jusqu'à l'arrière d'un long banc adossé au pied. Deux escaliers spacieux positionnés à 90°, l'un type échelle de meunier, l'autre sur talus, relient bas et haut en 4 circuits possibles. L'ancien parking est aménagé en jeu de boules avec bancs et éclairage nocturne.
- 1497
- Flore : les configurations en haies taillées ( ifs, buis ou hêtres ), l'implantation d'arbres d'ombrage (virgiliers), d'essences moyennes (amélanchiers), cornouiller mâle, de fleurs vivaces ( hémérocalles, scabieuses du Caucase, hélénies, sauges sclarées,...), et d'annuelles (cosmos, dahlias, Ammi visnaga,...) déterminent et diversifient sur l'espace d'entrée une gamme de services, de lieux de détente et de flâneries. Plantée sur le côté une bignone-café ( Bignonia capreolata, hum! la bonne odeur! ) part à l'assaut de la pergola. Sur la prairie, fruitiers, érable à feuilles d'obier, arbre à miel, tilleul des bois, tilleul de Mongolie, charme-houblon, merisier à grappes... explorent et approfondissent les perpectives. La limite routière en bas est garnie d'arbustes, de rosiers dits botaniques et de quelques espèces plus hautes. L'ombrage du jeu de boules est confié à 3 alisiers ( Sorbus aria ).
- 1500
- Etat des lieux : la maison joue avec la pente, au 1er étage le seuil est au niveau du sol, aucun escalier extérieur ne mène au rez-de-chaussée, il n'est accessible qu'à pied par un détour. Le chemin d'accès, bordé de très beaux noyers, conduit vers une entrée décalée. La configuration de l'itinéraire impose aux véhicules un stationnement éloigné. Qui plus est, l'emplacement choisi pour un abri de construction récente accentue l'inconvénient. Sur environ 3000 m2, l'ensemble paysager est peu avenant : des plantations type " espaces verts " s'éparpillent à droite à gauche, une haie d'inévitables thuyas limite au sud le voisinage. Seul le fond aval à l'ouest garni, hormis un imprudent prunier pourpre, de 2 cerisiers, 1 épicéa, 2 bouleaux, 1 tilleul et différents arbustes, apporte une note champêtre. Un tout-petit potager au nord de l'abri-voitures ne reçoit pas le soleil? Vu la disparité des aménagements et les intentions d'accueil inexistantes, l'espace atomisé manque de cohérence.
- 1500
- Trame : l'élargissement sur une quinzaine de mètres du chemin de desserte extérieur aère l'atmosphère. Le parking est agrandi, redessiné de sorte à lier au mieux accès, abri, habitation, permettre de manoeuvrer jusqu'à la porte d'entrée ( courses, bagages...), et faciliter les déplacements des personnes handicapées. Un jeu de terre-pleins en gradins, murets-bancs, murets-jardinières et d'escaliers unifie l'enfilade des constructions. Le passage le long des façades ouest et nord est ouvert. Le puit abandonné reprend du pep, serti de dalles et agrémenté d'un banc, il invite à venir " puiser " l'inspiration. Au rez-de- chaussée on désenclave en grand : vaste cour accessible par 2 escaliers respectivement adossés intérieurement et extérieurement à un mur de soutènement en quart d'ellipse, avec bien entendu un banc-pierre dans la même ligne. L'arête S-E aérée et vivifiée s'en trouve ragaillardie.
- 1500
- Flore : grâce à l'implantation de 2 " bras bienveillants " de forte végétation, la partie S-E esseulée de la propriété est réinsérée à la zone de vie. Cernant la prairie jusqu'au-delà du point d'entrée, camerisiers, prunelliers, aubépines, chèvrefeuilles arbustifs, cornouillers mâles, néfliers d'Allemagne, lilas..., cognassier, pommier, prunier..., charme, érable plane, merisier à grappes, frêne ' Raywood '..., règlent son compte à l'angle mort non seulement en visuel, mais aussi par l'attrait gustatif. Au nord un plane et un hêtre, derrière 3 arbres à miel, prolongent les perpectives. En limite ouest la végétation existante, excepté le prunier pourpre, demeure telle quelle.
Jardins campagnards
- 1400
- Etat des lieux : altitude 700m, propriété à flanc de colline au dénivelé important ( plus de 20m ), vue magnifique jusqu'aux rives du lac du Bourget.
- 1500
- Trame : carte blanche étant donnée, le taureau est pris par les cornes. Maître mot, réconcilier l'ensemble des structures en harmonie. Mur-escalier : démolition, reprise à zéro en formes souples enveloppant un très large escalier convexe/concave. Piscine : pose d'une pierre à eau bouillon/pataugeoire/cascade ( taillée d'un bloc ) sur le bord bizarroïde. Dallage : motifs en volutes en opus clair sur fond opus romain verdâtre ralliant pool-house, piscine et escalier. Poutres pergola : ➀ en arc de cercle armature d'une salle de verdure, ➁ en ligne d'horizon dans une perspective d'unité. (Voir photos "en pleins travaux")
- 1505
- Trame : (3) tonnelle fer forgé quart de sphère R = 2,5m ; (4) 2 bancs pierre 2m x 0,5m ; (5) chemin de jeu d'échecs, cases 40 x 40cm ; (6) pièce d'eau circulaire, diamètre 2,70m, profondeur 70cm, jet d'eau ; (7) 6 + 12 poutres pergola 2,3m x 25cm x 25cm ; (8) pierre à eau, diamètre 1,80m, hauteur 50cm ; (9) motifs opus blanc / blanc cassé, largeur 40cm ; (10) opus romain verdâtre ; (11) 6 jardinières ' Thabor ' pierre taillée 110 x 35 x 50cm ; (12) 23m barrière bois 60cm ; (13) passerelle bois convexe, barrière bois 1m ;(14) tonnelle hexagonale, toit couvert, 3 côtés fermés bois, bancs sur 4 côtés
- 1500
- Flore. La mission : occulter l'impact du minéral ; toutes les zones libres sont sollicitées en plantations, notamment sous forme de jardins suspendus sur les toits plats de la villa et du pool-house ; autour des constructions, grâce à des ramures aux formes géométriques, voire topiaires, et couleurs tranchantes, des contrastes forts sont recherchés ; les différentes structures ( tonnelles, poutres, pergolas ), offertes à l'assaut de plantes volubiles, participent à l'effet paradisiaque.
- 1400
- Flore : à mesure qu'on s'éloigne vers le paysage environnant, la gamme botanique s'adoucit en espèces champêtres.
- 1061
- Flore. Parmi les sophistiquées : Pinus sylvestris,'Watereri', Aesculus parviflora, Salix erythroflexuosa, Eucalyptus gunnii, Robinia pseudoacacia 'Casque Rouge' Escallonia' Donard Radiance ', Picea abies ' Acrocana ', buis cône, buis boule, Cedrus libani ' Sargentii ', différents conifères de formes naines.....
- 1061
- Flore. Les volubiles : jasmin, clématites variées, passiflore, vigne-vierge, raisins, hortensia grimpant... Les champêtres : érable plane, champêtre, sycomore, noisetier, charme, hêtre, alisier, marronnier, aubépine, bouleau, arbre à miel, épicéa...
- 1192
- Etat des lieux : altitude 650m, 2000m2 très pentus orientés S-E, dénivelé 13m, 3 magnifiques noyers en pleine production. Ancienne ferme,+ une grange, dans un village suburbain, réaménagée par des propriétaires antérieurs. Lesquels ont installé une piscine en contrebas, pas chômé à ceinturer la propriété des inévitables lauriers caucasiens et à l'atomiser de végétaux hétéroclites. Après des décennies, la nature ayant repris ses droits, l'espace étouffe dans un magma végétal soit envahissant soit dépérissant. Côté aménagements de confort, accès, escaliers, cheminements pèchent par défaut de conception et de réalisations à l'à-peu-près. En amont, sur la rive opposée de la route, sort de terre un lotissement peu avenant.
- 1192
- Trame : réaffirmer l'espace, son potentiel pratique et ludique, rétablir une cohésion. Pour ce faire est retenue comme nouvel axe directeur la plus grande diagonale. Extraction de la végétation inadéquate, sauf lauriers en limite S. Abattage des gros sujets excepté un épicéa et deux marronniers. On ne touche pas aux noyers. A la cote habitable un mur de soutènement consolide une surface agrandie de plein pied. Vu l'importance des dénivelés un jeu d'escaliers multiplie les accès aux différents niveaux. La piscine avec ses abords est réembarquée en pleine lumière, valorisée par un pool-house chaleureux, intégré sur une ligne de fuite qui se réapproprie l'horizon. Au-delà de leur fonction première, les divers aménagements, aussi modestes soient-ils, assument le plus souvent une double, voire triple mission dans la stratégie de libération de l'espace. Par exemple le grillage du poulailler perpendiculaire à la plus grande diagonale participe au basculement des lignes directrices.
- 1192
- Légende trame : les empreintes et dénivelés des structures, murs, escaliers, abris, pool-house, gloriette... sont cotés au plus précis.
- 1192
- Flore : la plupart des conifères étant éradiqués, le spectacle des frondaisons se joue au gré des atouts saisonniers de chaque espèce en majorité caduque. Dans un magnifique environnement montagnard préservé, feuillages, fleurs, fruits, graines s'échelonnent au fil de la fête annuelle de la nature.
- 1192
- Légende flore : les surfaces et quantités à planter sont indiquées au plus près.
- 1500
- Etat des lieux : altitude 700m ; ancienne ferme réhabilitée ; propriété sans dénivelé, à proximité de la forêt, envahie d'arborescences laissées à vau-l'eau ; manque de lumière, sensation d'étouffement ; agencements hétéroclites.
- 1500
- Trame : remise en forme des accueils ; retour à une cohésion entre l'habitation et les abords, l'architecture en partie libérée est mise à contribution ; déploiement de la diagonale principale en perspectives successives ; structures d'hébergements et d'animations au vu des modes de vie ( nombreuse famille, concerts, pique-niques, fêtes... )
- 1500
- Flore : végétation champêtre, parfums, floraisons d'été, couleurs automnales ; lumière, douceur, caresses du soleil, chaleur de vie.
- 1500
- Flore : nombreux arbustes à floraisons étalées et successives, gamme riche en surprises colorées et parfumées.
Jardins collinéens
- 1500
- Megève altitude 1150m. Propriété Altaïr, trame et flore : la partie haute est reconsidérée en espaces nécessaires aux circulations et stationnements, aux cheminements et zones de détente. Une terrasse circulaire spacieuse ( 255 m2 ), calepinée en bois-debout et galets, crée, enrichie d'un bassin également circulaire, un centre de vie stratégique où, selon les saisons, s'installent chaises longues, tables, fauteuils... Elle joue en même temps le rôle d'un carrefour propice à une potentialité de parcours divers ( voir " < Trame : préambule > dans " Jardins urbains " ), jusque par exemple au second bassin éloigné au sud du brouhaha des activités du chalet, un coin paisible havre de tranquillité. La végétation pour sa part, contrastant avec la verdure persistante des conifères, se diversifie en floraisons principalement vivaces, rosiers de montagne, plantes volubiles ( clématites, glycines...), arbres et arbustes à feuillages caducs.
- 1500
- Megève altitude 1150m. Propriété Altaïr, trame et flore : la partie haute est reconsidérée en espaces. Megève altitude 1150m. Propriété Altaïr, état des lieux : ancienne propriété ( 5000m2 ) en pente orientée N-W, entièrement cernée de haies conventionnelles (thuyas incongrus, épicéas, charmilles).Très grand chalet en dur curieusement décentré au N-E. Une nouvelle construction est envisagée en amont au niveau de l'entrée. Accès et manoeuvres de véhicules peu commodes, parking riquiqui. Jardin sévère planté majoritairement de résineux : épicéas, pins noirs, pins sylvestres, cèdres. Quelques mélèzes et sorbiers aux feuillages caducs apportent un minimum de fantaisie.
- 1500
- Megève altitude 1130m. Villa Le Même. Etat des lieux : vu la notoriété de son concepteur, l'architecte Henry Jacques Le Même (1897-1997) qui l'occupa très longtemps, la villa est classée monument historique. Elle surprend, dans le contexte de Megève, par son architecture contemporaine référante à Le Corbusier, pour le moins décalée vis-à-vis de l'image du village, sur lequel par ailleurs la vue est superbe. Le célèbre occupant, peu enclin au jardinage, s'était contenté d'herbe et de haies denses d'épicéas, qui, aujourd'hui énormes, posent quelques problèmes de sécurité demandant pour certains à être abattus. Pour le reste, mis à part une cépée de bouleaux au centre et quelques conifères, les 2000 m2 sont restés vierges de toute velléité d'aménagement. ( voir " Photos des jardins réalisés ").
- 1500
- Megève altitude 1130m. Villa Le Même. Trame : la réflexion s'est portée avant tout sur l'axe d'accueil. Les invites se délient pour donner dès la perspective d'entrée une assise à la construction ( une architecture quelle qu'elle soit ne peut, d'un point de vue gravitationnel, se suffire sans être conforter au sol ), pour dégager les espaces nécessaires aux stationnements ainsi que ceux indispensables aux congères de déneigement ( voir < Trame préambule > dans " Jardins urbains " ). Pour des raisons ?..? certaines concavités, sous l'autorité de l'administration, ont dû être recadrées en rectitude et plusieurs structures murales abandonnées. En façade S-E s'ouvre un large terre-plein plus intime, limité en partie d'un muret de soutènement, où s'encastrent trois bancs maçonnés en imitation des dalles de balcon en vis-à-vis. (voir "photos des jardins réalisés").
- 1500
- Megève altitude 1130m. Villa Le Même. Flore : en réponse à l'atmosphère opaque des grands épicéas, une pluie de fleurs ( épilobe, grande scabieuse du Caucase, lis martagon, lis de St-Bruno, alchémille, anémone du Japon, cerfeuil musqué, myosotis du Caucase, narcisse du poète, fougère, hostas, hémérocalles, crambe, germandrée petit-chêne, campanule des Carpates, ligulaire, pied de griffon, muguet...), des bosquets ( ronce odorante, rosier des Alpes, framboisier ' Bois-Blanc '...), des feuillages caducs de haute et moyenne futaie (amélanchier, saule à feuille de thé, prunellier, néflier d'Allemagne, cornouiller mâle, aubépines, bois de fer, charme, érable champêtre, plane, sycomore, alisier, tilleul des bois, hêtre, merisier à grappes...), et quelques mélèzes. (voir "photos des jardins réalisés").
- 1500
- Megève altitude 1335m. Etat des lieux : 7000 m2 en pente, dénivelé 9m, chalet luxueux réaménagé de fond en comble. Ajout d'une terrasse bois 70 m2 au coin S-W. A gauche de l'entrée construction d'une dépendance destinée aux voitures. Une futaie d'aulnes, bouleaux, érables et saules borde en longueur le talus aval nord. En limites ouest, est et moitié sud des épicéas adultes coupent les horizons. Un frêne isolé trône en façade. L'hiver des skieurs peuvent traverser l'arrière de la propriété.
- 1500
- Megève altitude 1335m. Etat des lieux. Deux perspectives arrière : nouvelle terrasse / zone amont S-W.
- 1500
- Megève altitude 1335m. Trame : depuis la route l'accès à plat est exploité au maximum en parkings, cours, cheminements et zones de déneigement. Le portail abrité à 2 pans est particulièrement ouvragé en accord avec le style du chalet ( voir " perspectives " ).
- 1500
- Megève altitude 1335m . Flore : de larges plantations d'épilobe éclairent les fonds d'épicéas. Pour ouvrir l'horizon un certain nombre sont abattus à l'ouest. Derrière le frêne, en façade nord, la différence de niveaux se fond dans les ramures d' un merisier à grappes, un sorbier, un cornouiller mâle, un alisier et quelques pins à crochets bas, bordés en amont d'édelweiss et ciboulettes en mélange ( si, si! ). Le vestibule du portail s'étoffe à droite de rosiers pimprenelle, à gauche de ronces odorantes bordant en continuité le parking intérieur. Du portail jusqu'au chalet court une enfilade de fleurs vivaces enrichie d'annuelles à la belle saison.
- 1500
- Megève altitude 1335m. Flore. Perspectives arrière : la terrasse est sertie de rosiers des Alpes, ligulaires, onagres, arquebuses d'un côté, de campanules des Carpates, anémones du Japon de l'autre, surplombant un buisson conséquent de Sorbaria d'Aïtchison et à feuilles de sorbier plantés en contrebas.
Jardins de montagne
- 1400
- Les Menuires site Reberty altitude 1800m. En saison estivale les stations changent. La neige une fois retirée, le moins glorieux se fait jour : aménagements hétéroclites, parkings disgracieux, pylônes, fléchages sauvages, matériaux disparates... Le manteau blanc laisse place à un imbroglio antinomique, parfois estompé par des architectures adéquates, parfois non. Dans l'appropriation d'une cohérence, d'un sentiment d'unité, le rôle est confié au végétal. Intervenir au niveau des structures étant utopique, il n'y a pas d'autres moyens. Déclivités abruptes, talus routiers, abords de constructions... sont plantés en vagues successives ( pins à crochets, arolles, mélèzes, épicéas, sorbiers, sycomores, planes, noisetiers...) d'ampleurs suffisantes à la mesure du site à reconquérir ( voir " Photos de jardins réalisés " et " Photos en pleins travaux " ).
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. Etat des lieux : aménagée au sein d'un versant forestier, la station mauriennaise bénéficie d'une architecture cohérente. Il s'en dégage une certaine harmonie, cependant altérée par des abords, services et commerces peu liés. En hiver, très bonne chose, la circulation des véhicules est limitée au minimum.
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. Projet : l'enneigement hivernal suffit à rassembler en un seul tenant bâtiments et activités. En été le sentiment est différent, les espaces se dispersent. Des cheminements adéquats, ludiques, des accès aux commerces, des offres de loisirs, spectacles, ainsi que le rapatriement du ruisseau d'antan, permettent d'insuffler une atmosphère conviviale tout en respectant les intimités. Rochers et végétaux ( voir " Les Menuires " ) sont appelés en nombre à oeuvrer à la restructuration ( voir photos " En pleins travaux " )
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. Le coeur de la station : état des lieux. Inhomogène, le centre stratégique ne joue pas à plein son rôle organisateur, rassembleur et vivifiant.
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. Le coeur de la station : projet. Le ruisseau détourné, qui jadis parcourait le plateau, retrouve, uniquement l'été, son lit, grâce à un système de vannes. Peu profond, prétexte pour le grand bonheur des enfants à une série de jeux d'eau : tables à eau, échelle horizontale, pont suspendu, roue à aubes, balançoires, il termine sa course en bassins cascades pour disparaître dans une conduite souterraine. Sur sa rive droite, un large escalier le relie au Forum. Sur le plat sont agencées 5 passerelles-piétons. Jeux et structures sont démontés pour l'hiver. L'apaisement sonore des clapotis, des ruissellements, et la joie des tout-petits influent sur le sentiment de détente cher aux vacanciers. Au centre du 2ième anneau, une montgolfière, reliée au sol par sécurité, propose des ascensions limitées à quelques dizaines de mètres.
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. La place du Forum : état des lieux. Principalement destiné aux commerces, la courbure du bâtiment, si belle soit la ligne architecturale, est un handicap dissuasif viv-à-vis du chaland. Les promeneurs débouchant sur la place, sans incitation à flâner le long de la galerie, ont tendance à traverser tout droit. Mis à part la fraîcheur d'une source emplissant un tronc creusé, aucun attrait particulier n'engage à s'arrêter.
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. La place du Forum : projet. Matérialisée par une enfilade de poteaux et jardinières (démontables), la concavité invite, sans empêcher de traverser, à déambuler sous couvert le long des vitrines. Au fond, une scène circulaire, pouvant accueillir musiciens et spectacles, accroche l'horizon, donne de la profondeur. Une pataugeoire, qui attirera les enfants comme une volée de moineaux, est aménagée autour de la fontaine.
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. Le centre entre Forum et Renouveau : état des lieux. La partie basse comporte une estrade devant la salle de spectacle, un jardin d'enfants côté Renouveau.
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. Le centre entre Forum et Renouveau : projet. Au point aval du ruisseau " réinventé ", les enrochements, ainsi que ceux devant l'estrade, rééquilibrent le centre de gravité. Les sonorités aquatiques participent à l'ambiance du jardin d'enfants. Un ballon de dimension spectaculaire égaye leurs jeux. En cas de spectacle, la vanne est fermée, les spectateurs s'installent sur les rochers et les marches du grand escalier qui surplombent la scène.
- 1500
- Lanslebourg-Mont-Cenis altitude 1400m. Etat des lieux : sur la rive droite de l'Arc, en bordure de la D902, s'étend la zone artisanale de Lécheraine ; plus loin au-delà du pont du Mont-Cenis, l'agglomération proprement dite. Deux vents particulièrement violents, " La Vanoise " et " La Lombarde ", balayent régulièrement la vallée. Durant plusieurs semaines en hiver le soleil se cache derrière la montagne.
- 1500
- Lanslebourg-Mont-Cenis altitude 1400m. Projet : sont à prendre en compte, la partie supérieure de la berge droite de l'Arc, les à-côtés de la D902, la DZ hélicoptère, le carrefour du pont et la place devant la maison de Val-Cenis. Autour de cheminements multiples ( escaliers, passerelles ), les végétaux constituent la pièce maîtresse. Sous l'emprise des vents ils auront fort à faire. Les plantations sont organisées avec l'aide des enfants : chacun plante un arbre avec pour mission de suivre et noter sur fiche son évolution au fil des saisons.
- 1500
- Lanslebourg-Mont-Cenis altitude 1400m. La zone artisanale de Lécheraine, état des lieux : une enfilade d'habitations et ateliers d'un côté, une berge nue de l'autre, livrés aux souffles de " La Vanoise " et " La Lombarde ".
- 1500
- Lanslebourg-Mont-Cenis altitude 1400m. La zone artisanale de Lécheraine, projet : hormis l'espace d'entrée d'un pont réservé aux piétons, toute la zone berge comprise est plantée en espèces susceptibles de résister au dessèchement agressif des vents (voir " Les Menuires " ).
- 1500
- Lanslebourg-Mont-Cenis altitude 1400m. Le carrefour du col du Mont-Cenis, état des lieux : carrefour dangereux sans véritables structures piétonnières, ni espace.
- 1024
- Lanslebourg-Mont-Cenis altitude 1400m. Le carrefour du col du Mont-Cenis, projet : utilisation maximum du peu d'espace de part et d'autre. Deux abris autocar, bancs, tables, escaliers, passerelles, une scène extérieure devant la maison de Val-Cenis, et plantations ( voir " Les Menuires " ).
Stations de montagne
- 1400
- Trame. Au seuil d'un tel site, l'accueil est prépondérant. Divisée en trois parties : parkings, billetterie, sas..., la zone amont offre des cheminements qui canalisent et diversifient les flots de visiteurs ( voir " Trame : préambule " dans " Jardins urbains " ). Imprégnée dès l'entrée ( treilles, fresque, expos matériels, machines, fabrication de tonneaux...), la curiosité du public est entretenue d'étape en étape ( les 4 cépages du Madiran, le chai, orgue à odeurs...) jusqu'à la découverte de la collection. L'activité agricole n'est pas interrompue, elle participe activement à l'animation ( embouteillage...) et à la commercialisation des millésimes. A projet ambitieux structures ambitieuses : le ruisseau aérien, alimenté par repompage dans l'étang à créer, permet au long des rives grâce aux passerelles, divers croisements, escaliers..., de multiplier les parcours. Circuits potentiels qui confèrent une dimension supplémentaire, notamment 3D, à l'espace relativement étroit de la propriété.
- 1503
- Flore. Malgré l'affluence le jardin se veut calme et reposant. L'agencement paysager dissémine sous ombrages de fréquentes stations-repos. Invité à s'asseoir, à prendre son temps, on goûte l'air embaumé des parfums arborescents mêlés aux effluves capiteuses de l'activité viticole. Au centre névralgique les pieds de vigne sont plantés en géométries variées et ludiques : parallèles, obliques, croisées, arquées, motifs..., séparées de larges allées. Le ruisseau est prétexte à un débordement de folies aquatiques et végétales : bouillon d'eau, cascade, îles fleuries, berges rafraîchissantes, graminées... En fin de parcours la serre propose à la vente des plantes aromatiques à résonance vinifiante.
- 842
- Cloître du Musée savoisien à Chambéry. A l'occasion des travaux engagés en 1982 pour la rénovation du musée ( ancien couvent franciscain du 13ième siècle ), le cloître devait retrouver une jeunesse avec la double mission de reposer le visiteur, et d'accueillir des spectacles en saison estivale. Seul un bassin circulaire est en place au centre. Plusieurs matrices sont proposées.....
- 1191
- Trame. Le dessin retenu utilise la courbe ( voir " Trame : préambule " dans " Jardins urbains " ). Aux 4 coins (ABCD) les transitions galeries / jardin se multiplient en 12 options (A→B A→C A→D ; B→A B→C .....). L'espace confiné s'étire, prend de l'extension ; les murs du promenoir cèdent davantage de perspectives. Un jeu concentrique de buis boule confère un surplus de prestige au bassin. Au plus près deux bancs arqués, câlinés dans le buis taillé, goûtent sa fraîcheur. Les soirs de spectacle, la scène circulaire est positionnée sur la margelle. Le jardin tient également de décor, les éclairages judicieux le mettent en valeur sans éblouir les spectateurs répartis dans les galeries.
- 1190
- Flore. Sur un corps architectural historique, l'habillage végétal se doit d'être ajuster à la mode de l'époque. Le costume est assez strict avec néanmoins quelques touches de fantaisie. Choisis pour leur robustesse, les tissus assurent une bonne tenue en toutes saisons. Vert sombre, les buis marient leur rigidité à la pierre. Un peu plus libertines, sans toutefois dépasser les limites de la bienséance, les panachures de fusain scintillent au soleil. Pour la coupe, en dehors des formes classiques, deux mignons Caragana " parapluie " ( greffés sur tige ) pleurent en cascade ; un hortensia grimpant part à l'assaut de la façade nord, le jasmin rosé à celle plein sud. Côté floraison, des nuances tendres, roses ( rosiers ' Féerie ', jasmin de St-Etienne, bruyères ), blanches ( hortensia alpiniste, Osmarea très parfumé, bruyères ), jaunes ( Caragana, séneçon ), adoucissent les coutures..... Au final, le budget jardin ayant été pillé par les suppléments peinture attribués aux finitions intérieures, le projet coula à pic dans les eaux sombres de la désinvolture.
- 1060
- Niché idéalement à 1000m d'altitude ( entre 800 et 1200 ) sur versant S-W, le jardin s'ouvre au public de mai à septembre. Ce qui n'empêche pas, depuis les travaux préparatoires, l'organisation de la saison, la programmation des manifestations, les actions de promotion, la gestion d'internet, les échanges culturels..., jusqu'aux expéditions de colis, présemis d'annuelles et légumes en début de printemps, la ruche de bourdonner sans répit tout au long de l'année. Le site offre un accueil chaleureux, de nombreuses animations, notamment pour les enfants, jeux, parcours de découvertes..., avec un éventail de choix de la simple promenade à des rencontres botaniques pointues pour les plus passionnés, des événements exceptionnels: fêtes, conférences, séminaires... Il se propose d'attirer étudiants et chercheurs, de répondre aux demandes de stage, d'assurer des suivis expérimentaux, d'échanger graines et boutures avec les jardins du monde, de créer un pôle de la flore montagnarde (Himalaya, Caucase, Rocheuses, Andes,...) tant naturelle qu'alimentaire et ornementale.
- 1116
- L'atmosphère de la ferme de montagne se prête à l'abondance végétale : des fleurs, beaucoup de fleurs, vivaces, annuelles..., le potager, inattendu, décoratif, ludique..., condiments, fruits, petits fruits, alpines, rocailles..., la bourrache, le génépi, l'arquebuse et le champ d'édelweiss..., mariés dans un débordement à faire rêver les plus réticents. Dans cet esprit le jardin ne comporte aucune étiquette. Un plan détaillé de la flore en place, redessiné quotidiennement, est confié à chaque visiteur, mis en ligne, téléchargeable. L'intérêt, la sagacité, l'envie de découvrir sont titillés, en particulier auprès des enfants, mais pas seulement : jeux de pistes, quiz, récompenses... Des mazots interactifs aux endroits stratégiques, invitant au dialogue avec le personnel, permettent de satisfaire sa curiosité. Après une visite vivifiante, pleine de surprises, qui peut s'attarder jusqu'au coucher du soleil, chacun repart avec un cadeau : bouquet, légumes, graines,... et le sourire.
- 781
- A l'intérieur et en terrasses, les services et animations ( café-restaurant, expos, bar...) du chalet d'accueil sont libres d'accès, seule l'entrée du jardin à l'autre extrémité est payante. Invités et promus, concerts, soirées à thèmes, repas, projections de films, conférences... en font un pôle d'attraction, y compris nocturne. Au niveau botanique, les coups de coeur sont assumés par la vente sur place de plantes à emporter ( le statut est celui d'une exploitation agricole ). Les vacanciers, ne voulant s'encombrer, leurs achats sont livrés plus tard par colis en période adéquate. Pour ne pas dénaturer l'ambiance, le stationnement des véhicules est maintenu à distance. Une petite marche, rien de tel pour aborder sereinement la nature. Au pied des autocars et autres, les très âgés, les fatigués, les tout petits sont pris en charge par une brassée de tricycles enjoués aux mollets vigoureux. Le jardin, ouvert 5 mois sur 12, représente la partie phare seulement visible d'une structure de nature sociale, qui comme toute aspiration humaine se traduit en émotions, envies, désirs et plaisirs, dont les germes prennent racines au tréfonds des aires ludiques et oniriques de l'imaginaire.
Jardins touristiques / culturels
- 1383
- Le projet"Gruszka" pour le centre Pompidou de Beaubourg
- 1148
- État des lieux du projet " atelier des enfants"
- 1061
- Explicatif des structures de l'atelier des enfants pour le centre Georges Pompidou à Paris
- 1191
- Plan des structures. (atelier des enfants/ Beaubourg)
- 1500
- Les thèmes des différentes animations possibles
- 1191
- Le jardin marelle: les marelles sont traçées à la craie, on apprend à jouer, concours....
- 1500
- Concept et exemples d'animations proposées
- 1191
- Les animations: le jardin horloge dont les aiguilles préparées en bois découpé sont à décorer, de petites roulettes sont plaçées sous les pointes, on apprend à lire l'heure, les chiffres sont traçés à la craie, le petit et le grand portique sont positionnés à 7h 1/4, jeux...
- 1191
- Les animations: le jardin cinéma avec projection de la splendide série "L'aventure des plantes" de JP Cuny
Jardins événementiels
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- 1500
- Fermes de Marie ✫✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. A l'entrée, dans la perspective des jardinières, deux massifs juxtaposés de pimprenelles et rosiers couvre-sol 'Féerie' ; au fond dans la mouvance du vent de hautes graminées Miscanthus floridulus. A gauche une enfilade de pommiers et poiriers en espalier fait un brin de chemin avec le passage dallé. Au sommet de l'escalier les espèces fleuries poursuivent leur invasion : malopes, lavatères, tithonies, vénidies 'Prince Zoulou', brunettes, tabac blanc, cléomes, Ammi visnaga, véroniques, maïs 'Arlequin', dahlias, Myrrhis odorata...
- 1500
- Fermes de Marie ✫✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. La première marche descendante s'appuie sur une belle touffe de Sorbaria sorbifolia, arbuste vigoureux aux grandes panicules blanches. Sur la dalle l'inesthétique du skydome est escamotée en partie par son intégration au massif ( hémérocalles, dahlias, Layia, Lindhemeira, Rudbeckia, Echinacea, Tulbaghia...), pour une autre par l'adossement de deux bancs, invite utile prédominant sur le négatif.
- 1500
- Fermes de Marie ✫✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. Au pied du chalet d'habitation feu d'artifice.., intégré à l'éboulis rocheux préalablement organisé, vivaces ( hélénies, boutons d'argent, vernonies, Cephalaria, lysimaques, gaillardes 'Bourgogne',...), annuelles ( cosmos, soleils 'Beauté d'Automne', ricins de Zanzibar, dahlias...), condimentaires ( raifort, arquebuse, absinthe, rhubarbe...).
- 1500
- Fermes de Marie ✫✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. Douceur des ombrages et coins intimes embellis d' Hosta 'Royal Standard', Cimifuga racemosa 'Cordifolia', reines des prés 'Plena', hémérocalles citrinées et 'President Rice', Diascia vigilis, Paradisea liliastrum, lys martagon, anémone du Japon, Alchemilla mollis, Ligularia przewalskii, phlox 'Jacqueline Maille', mélisse, belles de nuit au parfum enivrant...
- 1503
- Fermes de Marie ✫✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. Chaque emplacement libre est prétexte à fleurissement grâce notamment à une gamme d'annuelles pratiquement sans limites. Le potager à la fois gastronomique et décoratif fonde l'image des " Fermes ". Son rôle est majeur, il fournit en partie les cuisines en condiments ( ciboulette, thym, sarriette, bourrache, âche, origan...), mais surtout s'amuse à contraster aspects et coloris légumiers : salades , choux, blettes, fleurs de poireau, betteraves, fenouils, courges...., et offre à déguster framboises, groseilles, fraises des 4-Saisons...
- 1500
- Le potager d'un jardin de montagne à Megève
- 1061
- Christian Gruszka et son arbre à citrouilles
- 1500
- Val d'Isère altitude 1800m. Transparence du ciel de montagne... pureté de l'air... plénitude des sommets..., les nouvelles plantations, protégées en partie des UV et de l'écrasement de la couche neigeuse ( jusqu'à 6m! ), vont redonner vie aux sols et intégrer dans le paysage les centaines de pins à crochets, pins arolle, mélèzes, sorbiers, érables plane, sycomores... implantés. ( voir " Protections " ).
- 1500
- Lodge Park ✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. Une petite cour, un hôtel massif de plusieurs étages. L'impact des rochers contrebalance la verticalité imposante de la façade. Le positionnement des troncs de bouleau intercalés dans l'axe visuel crée l'illusion d'une percée d'espace en profondeur. Cet effet " accordéon " qui s'accroche en plans successifs à chaque élément agrandit artificiellement la distance vers l'escalier d'entrée.
- 1504
- Les Menuires site Reberty altitude 1800m. Bouleversé par les constructions et les innombrables travaux d'aménagements routiers, le site, dépourvu de toute végétation, reprend vie au fur et à mesure des programmes de plantation, et parvient à donner un aspect plus naturel au paysage notamment en saison d'été.
- 1500
- Megève altitude 1130m. Villa Le Même : état des lieux ( voir " Jardins de montagne " ).
- 1511
- Megève altitude 1130m. Villa Le Même : nouveau jardin 4 ans après travaux et plantations ( voir " Jardins de montagne " ).
Photos des jardins réalisés
- 1502
- Fermes de Marie ✫✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. En grande partie suspendu sur la dalle des garages, le potager nécessite une stratégie de réalisation " à la chinoise ". En partant du fond et en reculant, la surcharge pondérale à ne pas dépasser impose des apports de terre végétale mètre cube par mètre cube ( pièce par pièce ), à charge de régaler et tirer les profils manuellement. Bien entendu les clôtures sont mises en place en dernier, des tronçons suffisamment courts permettent de suivre la courbure des limites.
- 1500
- Fermes de Marie ✫✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. Utilisées en contremarches, des bastaings structurent l'escalier central en deux volées. Sur le seuil en aval, des galets de rivière insérés dans une chape de ciment ( aïe... mes genoux! ), sont disposés en cercles concentriques alternés clairs et foncés. Les joints, ensemencés en graminées, ainsi que ceux du dallage en opus incertum, adouciront le minéral. Au fond derniers fignolages des profils avant semis des pelouses.
- 1500
- Val d'Isère altitude 1800m. Les plantations en altitude font appel à une main-d'oeuvre dynamique qui, au-delà des fouilles et mise en place des sujets, doit assurer leur protection grâce à un nombre incalculable de coups de masse sur des piquets à enfoncer dans des sols caillouteux ( voir " Protections " ).
- 1500
- Lodge Park ✫✫✫✫ " Megève altitude 1100m. Une partie de bouleaux, ça vous dit? Une vingtaine en tout, les plus petits font 6m, les plus hauts atteignent 10m pour 600 à 2500 kg pièce! Vous chargez sur le dos et hop dans le trou! Le premier qui a fini gagne son poids en reblochon.
- 1500
- Les Menuires site Reberty altitude 1800m. Planter des milliers d'arbres en zone limite de végétation, dans un sol charbonneux pratiquement sans terre végétale, sur des pentes à s'encorder..... et quelquefois sous la neige! Vous avez dit maso? ( voir " Stations de montagne " ).
- 1500
- Altitude 600m. La trame a pris ses formes ( voir " Jardins collinéens " ) : mur en pierres de taille assoupli, bel escalier convexe/concave conforme au projet, pierre à eau taillée dans un seul bloc en place, jardinières en pierre taillée posées, poutres pergola érigées, dallage en motifs opus clair sur fond opus romain verdâtre..... Les structures sont prêtes à accueillir les premières plantations.
- 1500
- Les Karellis altitude 1600m. Encore et toujours des piquets de bon châtaignier écorcés et épointés. En montagne les plantations exigent des montagnes de piquets. ( voir " Stations de montagne " et " Protections " ).
- 1501
- Megève altitude 1100m. Le rocher et la pente, c'est tout l'art de la montagne. Aux alentours de Megève les carrières de Combloux permettent de s'approvisionner. Les plus massifs sont acheminés un à un sur remorque porte-engin, les " poids-plume " en camion benne. Leur mise en place en éboulis naturel nécessite un sens de la gravitation et des conducteurs de pelle mécanique extrêmement adroits. Les deux énormes en haut de l'image contribuent à rééquilibrer la masse de la façade étagère du " Lodge Park ✫✫✫✫ " qui a tendance à écraser le sentiment d'accueil.
Photos « en plein travaux »
Petit lexique de botanique